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Depping, Guillaume (1829-1901)
Le Japon. 1889.
BIBLIOTH
QUE INSTRUCTIVE. LE JAPON, PAR GUILLAUME DEPPING, De la Soci
t
de g
ographie de Paris; Correspondant de la Soci
t
de g
ographie commerciale de Bordeaux, de l'Union g
ographique du Nord, etc... Biblioth
caire
la Biblioth
que Sainte-Genevi
ve. DEUXI
ME EDITION. OUVURAGE ILLUSTR
DE 46 GRAVURES SUR BOIS Et accompagn
d'une carte du Japon.
PARIS, LIBRAIRIE FURNE, JOUVET ET C
,
DITEURS, 5, RUE PALATINE, 5, 1889. Tous droits r
serv
s.
[3], iii, 274, 5, [1] p. 18 cm.
[DS/809/De](00021169)
目 次
TABLE DES MATI
RES.
Carte du Japon. Frontispice
CHAPITRE PREMIER. COMMENT LE JAPON A
T
ENFIN OUVERT AUX
TRANGERS.
Ancien isolement du Japon.—Le pays ouvert seulement aux Hollandais.—Factorerie hollandaise de D
cima.—Apparition d'une escadre am
ricaine en 1853.—Changement de situation.—Trait
s conclus avec les Barbares.—Ouverture du Japon.—D
couverte du pays par les Portugais, au seizi
me si
cle.—Intelligence et esprit d'imitation des indig
nes.—Les missionnaires apr
s les marchands.—Saint Fran
ois Xavier, ap
tre du Japon.—Progr
s du christianisme; pers
cutions contre les chr
tiens.—Affreux massacre.
1
CHAPITRE II. HISTOIRE DU JAPON; DE QUELQUES GRANDS HOMMES DE L'EMPIRE JAPONAIS.
Les grands noms de l'histoire du Japon: Yoritomo, Nobunaga, Hid
yoshi, Y
yas.—Yoritomo, au douzi
me si
cle, commence l'organisation de la f
odalit
japonaise.—Il parvient
la dignit
de sh
gun ou g
n
ralissime.—Ce qu'
taient les sh
guns.—Yoshitsn
, son fr
re, le h
ros populaire du Japon.—Ses aventures.—Il a
t
surnomm
le Bayard japonais.—Son fid
le compagnon Benkei, l'Hercule ou le Goliath du Japon.—Yoritomo, pacificateur du pays.—Sa r
sidence
Kamakura.—Nobunaga, au seizi
me si
cle, fait la guerre au bouddhisme.—Ses grands projets continu
s par ses deux successeurs.—Hid
yoshi ou Taiko-Sama.—Sa naissance obscure.—Ses talents militaires.—Son r
le compar
celui de Henri IV.—Apr
s lui, Y
yas, le Richelieu du Japon.—Il est
lev
au sh
gunat;
la fois guerrier et l
gislateur.—Son code, connu sous le nom de Testament de Gongensama.—L'
re des guerres civiles ferm
e.—Y
do, la capitale, en partie son
uvre.
11
CHAPITRE III. LE JAPON ANCIEN.
Ancien syst
me politique du Japon.—En t
te, le mikado ou empereur, fils des dieux.—Son autorit
annihil
e par celle des sh
guns, v
ritables ma
tres du pays.—Terres distribu
es par ces derniers
leurs compagnons d'armes.—F
odalit
japonaise.—Aristocratie militaire; les da
mios.—Leurs fiefs.—Revenus de ces fiefs.—Redevance pay
e en nature, en riz.—Les da
mios oblig
s d'avoir une installation
Y
do, et d'y laisser leur famille.—Les da
mios ont
leur tour des vassaux, les samura
.—Les samura
, ou petite noblesse, tout d
vou
s
leurs ma
tres.—Leur existence tapageuse.—Les shiro ou ch
teaux forts de la noblesse f
odale.—Le shiro des sh
guns,
Y
do.—Les hatamoto, petits vassaux des samura
.—Les r
nin, ou irr
guliers, hommes d'armes qui ne sont plus au service d'un seigneur.—Cour brillante des da
mios.—La basse classe.—La derni
re classe, ou les parias.
19
CHAPITRE IV. LE JAPON NOUVEAU.
A l'ouverture du pays, les Europ
ens peu au courant de la constitution int
rieure de l'empire.—Ils traitent avec le sh
gun, dont l'int
r
t
tait de prolonger l'erreur et le malentendu.—Le sh
gun, simple maire du palais.—Le mikado, seul souverain en titre.—Les da
mios soulev
s contre le sh
gun, appel
aussi ta
koum par les
trangers.—Dix ann
es de troubles et de luttes.—Abdication du sh
gun, et abolition du sh
gunat—Triomphe de la r
volution (1868).—Commencement d'une
re nouvelle—Le jeune empereur Mitsu-Hitzo, 124
de sa dynastie—Sa r
sidence transport
e de Kioto
Y
do, ville des sh
guns.—Le nom de la capitale chang
en celui de Tokio.—Les da
mios abdiquent
leur tour.—Ils deviennent pensionnaires du gouvernement.—L'administration divis
e en minist
res, comme en Europe.—L'empereur se montre en public.—L'imp
ratrice.—T
l
graphes et chemins de fer introduits au Japon.—
coles sur le mod
le des
coles europ
ennes.—Instruction de l'arm
e japonaise d
volue
des Fran
ais.—Des Fran
ais
galement r
forment la l
gislation japonaise; M. Georges Bousquet.—L'
tat accapareur. R
formes trop h
tives.—Manque de routes.—La voiture aujourd'hui
la mode au Japon.—Anciens modes de transport pour les personnes; le norimon ou palanquin; le kango, panier
voyageurs.—Le tatouage d
fendu.—Ordonnance pour r
former la chevelure et couper les queues.—D
fense de porter le sabre, attribut de l'ancienne noblesse militaire.—Les Japonais de la nouvelle
cole—Imitation servile des usages
trangers.—D'autres repoussent ces innovations diaboliques.—Introduction de la vaccine.—Usage de la lampe
p
trole.
27
CHAPITRE V. LE PAYS ET LE PEUPLE AU JAPON.
Les diverses appellations du Japon: Nippon, l'Empire du Soleil levant, etc. Les trois grandes
les, avec pr
s de quatre mille satellites.—Les
les Liu-Kiu et les
les Bonin.—Diff
rences de climat au Japon.—Sol volcanique—Le Fusi-Yama, la montagne sacr
e des Japonais.—P
lerinages.—Autre volcan: l'Asama-Yama.—
ruptions volcaniques; tremblements de terre; typhons.—Riche v
g
tation—La flore japonaise.—La race; premiers habitants.—Les A
nos; leur abondante chevelure, leur malpropret
.—L'
le de Y
zo et sa capitale; tentatives de colonisation.—Deux types principaux dans la race japonaise.—La femme au Japon.—Caract
re national.
40
CHAPITRE VI. LES PORTS OUVERTS AUX
TRANGERS PAR LES DERNIERS TRAIT
S; LES VILLES HISTORIQUES.
Les ports ouverts aux
trangers.—Tokio, nagu
re Y
do, la capitale.—Sa superficie
gale
celle de Paris.—Chiffre de sa population.—Le shiro, ancienne r
sidence des sh
guns.—Les yashikis, habitations f
odales.—La ville marchande.—Boutiques de jouets.—Toutes les classes aiment
jouer
la mani
re des enfants.—Nouveau boulevard.—Le pont du Soleil levant.—Les temples.—Nombreuses f
tes religieuses.—Yokohama, de fondation r
cente.—Mouvement commercial de ce port.—Ressources dans le quartier europ
en.—Osaka, la Venise japonaise.—
tangs sacr
s.—H
tel des monnaies,
l'europ
enne.—Kob
-Hiogo: deux villes en une.—Le lac Biwa.—Nigata, seul port sur la c
te occidentale ouvert aux
trangers.—Hakodat
, dans l'
le de Y
zo.—Le port de Nagasaki, le mieux abrit
de tout le Japon.—Le Pappenberg, calvaire d'o
les chr
tiens furent pr
cipit
s.—Les cit
s historiques: Kioto, ex-capitale de l'empire, et ancienne r
sidence des mikados; le tombeau des Nez et des Oreilles.—Nikko, le Versailles ou le Saint-Denis japonais.—Magnificence de ses mausol
es.—Kamakura, ville morte.
58
CHAPITRE VII. LES MAISONS ET LES INT
RIEURS JAPONAIS.
La maison japonaise.—Absence compl
te de mobilier.—Peu de solidit
des habitations.—Construction en bois.—Pas de fondations.—La maison n'a pas de murailles.—Parois form
s de ch
ssis en papier.—Architecture uniforme.—Pas de chambres fixes.—Chambres ad libitum au moyen de ch
ssis mobiles.—Les nattes.—Ni si
ges, ni lits.—O
se dissimule la literie.—Propret
des int
rieurs japonais.—Le hibachi, brasero toujours allum
, servant de po
le.—Toujours du feu pour la pipe et de l'eau chaude pour le th
.—Couvertures rempla
ant les matelas.—Robes de chambre tenant lieu de chemises de nuit.—Oreiller japonais, en forme de fer
repasser.—Comment le dormeur y tient sa t
te.—Fen
tres sans vitres; carreaux en papier.—La maison ouverte
tous les regards.—Pas de vie intime parmi les Japonais.—Le home des Anglais, inconnu chez eux.—Les sentiments tendres ignor
s des Japonais.—Ils ne connaissent ni la poign
e de main, ni le baiser.—Singulier
quivalent, pour ce dernier mot, dans la langue japonaise.—Tristesse des veill
es
cause du mode d'
clairage.—Les habitations japonaises souvent incendi
es.—Statistique des incendies.—Les compagnies d'assurances ne feraient pas leurs frais.
76
CHAPITRE VIII. M
URS ET USAGES JAPONAIS.
D
cret imp
rial sur le costume, avec gravures de modes
l'appui.—L'habit europ
en
queue de morue.—L'ancien costume f
odal abandonn
.—L'empereur lui-m
me porte un pantalon.—Singuli
re figure du samura
s'il s'avisait de porter encore ses deux sabres.—Le samura
devenu bureaucrate; il va
son minist
re.—En dehors de la capitale persistance des anciens usages.—Costume national: celui des hommes; celui des femmes.—Les manches des robes servent de poches.—Carr
s de papier en guise de mouchoirs.—Les femmes aussi fument la pipe.—Passion de toutes les classes pour le tabac.—Habillements du peuple.—La chaussure: les getas, les sandales en paille de riz.—La coiffure.—Bonnets en papier huil
.—Parapluies en m
me mati
re.—Soins des femmes pour leur chevelure.—Maquillage des Japonaises.—La femme trait
e moins mal ici qu'en d'autres pays d'Orient.—Les liens du mariage assez rel
ch
s au Japon.—L'autorit
civile et la religion n'intervenaient jadis aucunement dans les unions conjugales.—Facilit
du mariage... et du divorce.—Devenue femme, la jeune fille se noircit les dents et se rase les cheveux.—Depuis l'introduction des Europ
ens, la femme plus consid
r
e au Japon.—A quoi se borne l'
ducation des Japonaises.—Soumission de la femme.—Le Japon, paradis des enfants.—Sollicitude des parents pour amuser leur prog
niture.—Les enfants allait
s jusqu'
l'
ge de cinq ans.—Petits Japonais tr
s g
t
s.
91
CHAPITRE IX. M
URS ET USAGES JAPONAIS (suite).
Emploi de la journ
e d'un japonais.—Ses trois repas.—Le riz, base de l'alimentation.—L'usage de la viande de b
uf commence
se r
pandre.—Poissons: le ta
.—Repas au Restaurant de la Lune et des Fleurs.—Gibier.—Fruits.—Boissons: le th
, le saki.—Posture du Japonais pour manger.—Baguettes en guise de fourchettes.—Le Japonais se baigne tous les jours.—Bains extr
mement chauds.—Quand le Japonais se baigne dans l'eau froide, c'est par mortification.—Vieillard se douchant
l'eau froide par d
votion.—Baignoire japonaise.—La m
me eau pour tous.—Bains publics tr
s fr
quent
s.—Piscines japonaises.—Depuis l'arriv
e des Europ
ens, disposition des bains publics modifi
e.—C
t
des hommes; c
t
des femmes.—Le massage, corollaire de l'usage fr
quent des bains.—Les masseurs sont des aveugles.—Grand nombre d'aveugles au Japon.
104
CHAPITRE X. DE QUELQUES C
R
MONIES DOMESTIQUES; LA CR
MATION DES CORPS.
Difficult
pour les
trangers d'assister aux c
r
monies domestiques.—Le mariage japonais.—Tentatives pour constituer une mani
re d'
tat civil.—Fun
railles japonaises.—Horreur des indig
nes pour le corps inanim
, pour le cadavre.—De l
leur tendance
br
ler les corps.—Anciennet
de cette coutume.—Sur qui elle fut pratiqu
e pour la premi
re fois au Japon.—Cendres dispers
es par le vent.—Cr
mation du corps d'une imp
ratrice.—Secte bouddhique qui pratique cet usage.—Scrupules d'un marchand de poisson.—La coutume est abolie.—La cr
mation de nouveau autoris
e et pratiqu
e depuis 1876.—Singuli
re raison de cette pratique chez les sectes bouddhistes.—Mode de s
pulture le plus
conomique.—La cr
mation, pratiqu
e jadis
ciel ouvert, a lieu aujourd'hui dans des espaces ferm
s.—Pas d'appareils compliqu
s; un simple b
cher.—L'op
ration se fait de nuit.—Les cendres enferm
es dans des urnes.—Dents enlev
es au d
funt.—Locaux pour la cr
mation.
117
CHAPITRE XI. LE HARAKIRI, OU L'ANCIENNE COUTUME JAPONAISE DE S'OUVRIR LE VENTRE.
Le sentiment de l'honneur tr
s vif chez la noblesse japonaise.—Les samura
, porteurs de deux sabres.—Ce que sont ces deux sabres.—Enfant allant arm
l'
cole.—Culte de la noblesse japonaise pour ses armes.—Les armuriers en haute estime au Japon.—Chevalet ou r
telier, dans les maisons, pour y d
poser les sabres.—Harakiri, mode particulier de suicide, usage tr
s ancien au Japon.—Les premiers qui le pratiqu
rent.—Le suicide ordinaire tr
s rare pourtant en ce pays.—Le harakiri, mort donn
e de sa propre main, est une sauvegarde de l'honneur.—La d
fense de porter des armes devait tuer le harakiri.—Code du c
r
monial suivi dans ce genre de mort.—L'acte accompli en plein air: r
glementation sp
ciale en ce cas.—Les nattes, les chandeliers et autres accessoires: comment on les disposait.—Quelquefois le harakiri n'
tait que la cons
quence d'une condamnation.—Le condamn
laiss
en garde
un seigneur.—Le blanc, couleur du deuil au Japon.—Le kaishaku, sorte de bourreau.—Il tranchait la t
te du condamn
, quand celui-ci s'
tait ouvert le ventre.—Les derniers pr
paratifs de l'ex
cution.—L'ex
cution elle-m
me.—La t
te pr
sent
e aux t
moins.—Les quarante-sept r
nins.—Suppression de cette coutume barbare apr
s la r
volution de 1868.—Derni
res manifestations de harakiri.—Description d'une sc
ne de ce genre par un t
moin oculaire.—Fanatisme japonais.
124
CHAPITRE XII. LA RELIGION AU JAPON.
Deux religions au Japon.—Grand nombre de temples pour les deux cultes.—Trente mille divinit
s.—La religion primitive et nationale des Japonais.—En quoi consiste le shinto
sme.—Cr
ation des
les du Japon.—Temple shinto
ste.—Le tori, ou portique servant d'introduction.—La pri
re, acte tr
s rare chez les Japonais.—Le shinto
sme est un culte domestique.—Le bouddhisme beaucoup plus r
pandu.—Comment il a r
ussi au Japon.—En quoi il consiste.—Rapprochemeut entre les deux cultes, op
r
par un moine, en l'an 800.—Le bouddhisme et la civilisation au Japon.—La passion des Japonais pour les beaut
s de la nature leur vient aussi de cette religion.—Temples bouddhiques.—Pas de pri
res en commun.—Offices solitaires accomplis par le clerg
seul.—Ex-voto.—La foule afflue seulement aux jours de f
te, et encore autour des temples.—Comment les fid
les font appel
la divinit
.—Boulettes de papier m
ch
qu'ils lui jettent
la face.—Figures colossales de Bouddha.—Le Da
buts.—Vie de Bouddha.—Doctrine de Confucius le philosophe chinois.—Le christianisme au Japon.—Saint Fran
ois-Xavier.—Pers
cutions et interdiction.
146
CHAPITRE XIII. F
TES RELIGIEUSES ET AUTRES.
Temples toujours situ
s au milieu de la verdure.—Amour des Japonais pour la nature.—Leur go
t des voyages.—F
tes religieuses ou matsuri.—Cort
ge avec chars, rappelant les f
tes pa
ennes de l'antiquit
.—P
lerinages au Fusi-Yama, au Tsusendji.—Les jardins d'Asaksa.—Foire perp
tuelle tenue en ce lieu.—Sandales en ex-voto.—Cheval sacr
de la d
esse Kwannon.—Boulettes lanc
es
la face de la d
esse.—Pierres dont la figure des dieux est bombard
e.—Expositions florales.—Passion des Japonais pour les fleurs.—F
tes des fleurs.—Calendrier floral.—La fleur du prunier et du cerisier.—En mai et juin, la glycine.—L'iris.—A l'automne, le chrysanth
me.—Figures de grandeur naturelle, enti
rement compos
es de fleurs.—Mosa
ques reproduisant, par des fleurs, certains contes populaires—Histoire d'un noyau de p
che.—Momotaro chez Phil
mon et Baucis.—Un saint Antoine japonais.
163
CHAPITRE XIV. LE JOUR DE L'AN AU JAPON.
La principale f
te populaire, celle du jour de l'an.—Les Japonais paresseux avec d
lices.—La pluie, occasion de ch
mage universel au Japon.—Maisons d
cor
es de fleurs et de guirlandes pour le jour de l'an.—Pains et g
teaux de riz.—Procession des gar
ons brasseurs.—Souhaits de bonne ann
e.—Visites.—Le chemin de fer ce jour-l
.—Suspension de la vie habituelle.—C'est la f
te des enfants.—Autres f
tes pour eux: celle des poup
es et celle des banderolles.—Comment l'introduction des coutumes europ
ennes a d
natur
la f
te du jour de l'an japonais.
174
CHAPITRE XV. DE LA LANGUE ET DE LA LITT
RATURE JAPONAISES; CONTES ET PROVERBES.
Effet de la civilisation europ
enne sur les habitudes s
culaires du Japon.—Tables et chaises pour les employ
s japonais.—R
volution que l'introduction de ces deux meubles fait pressentir.—L'
criture s'en ressentira.—Caract
re de l'
criture japonaise.—La langue nationale.—Projet d'y substituer l'anglais.—Esprit peu cr
ateur des indig
nes.—Po
sie froide.—Richesse de la litt
rature populaire.—Contes japonais.—Une gerbe de proverbes japonais.
182
CHAPITRE XVI. LE TH
ATRE JAPONAIS.
Les th
tres au Japon.—Disposition de l'entr
e.—On d
pose ses chaussures, comme ailleurs ses parapluies.—Le parterre divis
en compartiments.—Corniches sur lesquelles circulent les marchands de programmes et de g
teaux.—Annexes de la sc
ne.—M
res venues avec leurs b
b
s qu'elles allaitent.—Spectateurs qui se mettent
leur aise.—Bruit de pipes que l'on vide.—Foule qui rappelle le public ath
nien.—Personnages
trangers
l'action qui circulent sur la sc
ne.—Troupes th
trales de femmes, d'enfants.—Popularit
des acteurs.—Plaques tournantes pour le changement de d
cors.—Lever et chute du rideau.—Changement de rideaux pendant la soir
e.—Rideaux appartenant aux acteurs.—Caract
re de l'art th
tral au Japon.—Le genre comique.—Analyse d'une com
die repr
sent
e devant le duc d'Edimbourg.—Les drames lyriques, appel
s uta
.—Anciennes salles de spectacle des da
mios.—Le pin de Takasago, l
gende populaire transport
e sur le th
tre.
194
CHAPITRE XVII. EXERCICES DU CORPS; LES LUTTEURS AU JAPON; L'ESCRIME JAPONAISE.
Le th
tre fr
quent
surtout par les classes populaires.—Les gens comme il faut assistent seulement aux exercices des lutteurs.—Caract
re particulier de la lutte corps
corps au Japon.—La corpulence pr
f
r
e
la vigueur des muscles.—L'ar
ne.—Pr
liminaires de la lutte.—Paris engag
s.—Anciennet
de ces jeux athl
tiques.—D
fi port
devant l'empereur.—Victoire de Sikun
.—Autres m
rites de cet athl
te.—Sacrifices humains
la mort des empereurs japonais.—Figures en terre substitu
es aux cr
atures vivantes, sur le conseil de Sikun
.—Tr
ne du Japon disput
la force du poignet.—Ces jeux institu
s pour des f
tes en l'honneur de la moisson.—Champion de l'empire.—Le Prince des Lions, dit aussi: le Vent qui renverse.—Autrefois, les luttes
taient un appendice du culte.—Installation des jeux
Y
do, au dix-septi
me si
cle.—La classe des lutteurs.—Leur roi.—Lutteurs
la cour des da
mios, et chez les riches.
211
CHAPITRE XVIII. L'ART ET L'INDUSTRIE AU JAPON.
Caract
re de l'art japonais.—Il est plut
t industriel.—Les Japonais coloristes habiles, mais dessinateurs maladroits.—La couleur sous le ciel japonais.—L'
ducation premi
re habitue pourtant l'
colier
la pratique du dessin.—Avantage du pinceau servant pour
crire,—M
thode japonaise compar
e
la m
thode europ
enne.—Porcelaine au Japon; sa d
coration,—Anciennet
de cette fabrication.—Diff
rentes esp
ces de porcelaine.—Soci
t
de peintres sur porcelaine,
Tokio.—Les bronzes; habilet
dans cette fabrication.—Grandes pi
ces de fonte m
tallique.—
norme Bouddha en fonte.—Un vol d'oiseaux, de m
me mati
re.—Proc
d
s japonais pour la fusion du m
tal inconnus aux Europ
ens.—Ornementation vari
e des
uvres en m
tal.—Habilet
des ouvriers japonais. Leur art pour colorer les m
taux.—Application du m
tal sur les ouvrages en laque.—D'o
vient la laque?—Histoire de sa fabrication au Japon.—Mani
re des Japonais de travailler la laque.—Ouvrages en relief.—Insectes incrust
s dans la laque et form
s par un m
lange avec des poudres m
talliques.—Temples d
cor
s d'
normes panneaux en laque.—Pav
s en laque.—Pont entier couvert en laque rouge.—Bon march
de la substance.—La mise en
uvre est tout—L'
ventail japonais: son utilit
; son langage.—De quelques
ventails japonais.—Fabrication de cet article,
Osaka.—Les Japonais inventeurs de l'
ventail bris
.—Le papier, mati
re premi
re de l'
ventail.—Parti qu'on tire du papier an Japon.—Diff
rentes esp
ces de papier.—Applications non moins nombreuses du bambou; ses diff
rents usages.—Industrie du th
.—Maisons de th
.—Industrie de la soie au Japon.
219
CHAPITRE XIX. NOTES COMPL
MENTAIRES SUR LE JAPON.
249
FIN DE LA TABLE.
注 記
表紙裏に
Georges Ricard 1
Prix de Satisfaction ann
e 1894' との書き込み。
第 6 折 (p. 81-96) が重複。
落丁:p. 65-80.
記載書誌
TOYO BUNKO, p. 21. NIPPONALIA I, 2524. BLUM II, 2963.